Dans l’empire romain devenu chrétien de par l’édit de Milan, saint Martin fut sans doute une figure des plus importantes de l’évangélisation de la Gaule.
Soldat de l’empire romain par tradition familiale, Martin vit les valeurs radicales de l’évangile.
Dès qu’il a accompli ses obligations militaires, Martin fonde des ermitages et les premières communautés monastiques de Gaule.
Saint Martin connu pour son témoignage de vie toute donnée au Christ et aux plus pauvres est forcé par les communautés chrétiennes locales de prendre la charge pastorale d’Évêque.
Bien avant saint François, saint Martin, par son exemple de vie pauvre et bienveillante, sera rayonnant et évangélisateur de la Gaule.
Un jour, d’un coup d’épée, il déchire sa chlamyde, un court manteau drapé, et en donne la moitié au pauvre. Le geste ne provoque, dans l’immédiat, que la honte de quelques passants qui n’ont rien donné.
Il n’aurait pas pu tout donner puisque la moitié du manteau appartenait à l’armée romaine.
Martin, lui, voit, la nuit suivante, le Christ lui apparaître, drapé de cette moitié de manteau. Cette vision l’incite à demander, sur-le-champ, le baptême.
Cet épisode du « partage du manteau », moins extraordinaire que bien des miracles accomplis demeure, encore aujourd’hui, le geste le plus significatif et le plus connu de la vie de cet homme hors du commun que devait être Martin .